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Sous les yeux de Palloma

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17 septembre 2007

Chemins...

La_part_de_l_autreLe point de départ du livre est : que (qui) serait devenu Hitler si il avait été admis à l'école des Beaux-Arts?

La construction du livre est originale. Elle alterne des paragraphes où il est tour à tour question, de manière chronologique, d'Hitler tel qu'on le connaît et d'Adolph H., reçu aux Beaux-Arts...Ce qui est remarquable, c'est la façon dont l'auteur parvient à faire évoluer nos sentiments, notre perception. Au départ, ces deux hommes ne font qu'un, même s'ils vivent des expériences differentes. Ils portent en eux la graine de la haine, celle de celui que l'on connaît. Ils inspirent la peur, l'horreur de ce que l'on sait. Mais, peu à peu, ils vont se différencier. Adolph H. va croiser notamment le chemin de Freud. Il va se libérer, sexuellement, entre autre, il va aimer les femmes, follement. Il va connaître l'amitié, l'attachement mais il ne se réalise pas encore en tant qu'artiste. Puis la guerre de 14-18 arrive. L'un deux y trouve un sens à son existence, l'autre est écoeuré, désemparé, bouleversé. Et leur chemin se sépare, définitivement. Là où l'un trouve sa vocation à la haine, l'autre y trouve son humanité et devient enfin un artiste.

Et nos sentiments à leur égard se transforment, ils ne sont plus le même homme, mais deux êtres strictement différents...

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11 septembre 2007

Interlude félin sans rapport avec le reste...

...mais comme il est là, qu'il tourne et retourne autour de moi, qu'il saute sur le clavier, puis sur les cimes du bureau, puis sur mes genoux....Puisqu'il miaule, ronronne, me regarde tendrement, me mord, remiaule et soudain disparait...Puisqu'il est toujours dans les parages à se passer la patte dernière l'oreille pour invoquer la pluie...Je ne peux que vous le présenter :

jo

29 août 2007

Ainsa, joyau ibérique

Palloma était émerveillée par la beauté de la ville, elle avait eu les larmes aux yeux quand elle est descendue dans la crypte de l'église. C'etait un lieu magique, une petite pièce au plafond bas mais pourtant ornée de voûtes telles les plus grandes cathédrales et éclairée d'une meurtrière... Il est difficile de mettre en mots ce qui émane de ce lieu, ça ressemble à la foi des hommes, à la pureté, ça nous laisse tellement pantois qu'on se dirait presque..."et s'il existait vraiment?"

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Palloma a ensuite monté un escalier en pierre d'une étroitesse vertigineuse, elle est arrivé en haut du clocher d'Ainsa et là, instant poétique, vue sur les montages, éternité, sagesse, sérénité.

fenetre

27 août 2007

Open

Tella

24 août 2007

A présent, parlons plaisir...

nourriture_partageVous rêvez de vivre un moment d'extase parfaite... Vous êtes esseulé, accompagné, très entouré? Peu importe! Le plaisir est assuré, promis, juré. Pour atteindre la terre promise, vous devez vous munir de quelques élément indispensables. Tout d'abord, choisissez un lit. Un lit de salade verte, c'est évident. Recouvrez-le d'une jolie tranche de pain de campagne grillé. Déposez sur cet écrin un énorme morceau de fromage de chêvre légèrement chaud. Parsemez le tout de fruits rouges, plus précisément de myrtilles et framboises tiédies. Dans votre laboratoire de parfait petit alchimiste, préparez avec parcimonie et délicatesse, une vinaigrette composée d'huile de noix, de vinaigre de framboise, ajoutez un soupçon de miel, salez, poivrez...Arrosez le tout...

Goutez...

Mais oui, c'est le paradis...

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24 août 2007

La poésie japonnaise...

la_ballade

Si comme Palloma, vous êtes sensibles à  la pureté des mots, à la poésie révélée au détour de jolies phrases empreintes de simplicité et de profondeur, aux histoires fortes, à l'amour fou, aux personnalités perturbées et mélancoliques...lisez Haruki Murakami. Ce roman en particulier est de ceux qui nous hantent longtemps...

22 août 2007

Lorsque j'étais une oeuvre d'art...

oeuvre

Quand Palloma est entrée dans ce livre, elle a immédiatement été captivée...

C'est l'histoire d'un jeune homme dont le sentiment d'infériorité est exacerbé, il n'a plus d'espoir, ne croit plus en rien, il veut mourir, il s'apprête à passer à l'acte...C'est alors qu'un inconnu le retient, lui offre de lui redonner goût à la vie en faisant de lui un être unique et admiré de tous...

C'est l'histoire de l'humain, c'est l'histoire de l'inhumain. C'est l'histoire de la pureté, du désespoir. C'est l'histoire de la mégalomanie, de la folie.

Ce livre est aussi un exercice d'imaginativité intensive pour le lecteur...la perception de notre héros transformé en oeuvre d'art peut se conjuguer à l'infini...

21 août 2007

Sanitus per aqua

reflets_aquatiques

oc_an

lagon_des_montagnes

Parce que pour Palloma, l'eau apaise toujours ses maux...

20 août 2007

Quand Palloma était encore une jeune fille en

gide

Quand Palloma était encore une jeune fille en fleur, ses yeux se sont posés sur ce livre. Elle l'a lu, relu, souligné, feuilleté encore et encore au fil des années. Elle voulait être guidée par ces mots, elle voulait être Nathanael. LE "Nathanael", celui-là même à qui Gide allait enseigner la ferveur... Pendant de nombreuses années et aujourd'hui encore, certaines phrases l'ont hantées. Elle aimait tant cette philosophie dans laquelle le bonheur était à portée de main, le désir dans le possible, dans le présent : "Nathanael, que chaque attente en toi ne soit même pas un désir mais simplement une disposition à l'accueil. Attends tout ce qui vient à toi mais ne désire que ce qui vient à toi. Ne désire que ce que tu as" ou encore "Regarde le soir comme si toute chose devait y mourir et le matin comme toute chose y naissait."

Ce livre avait donc acquis pour Palloma le statut de bible mais comme "ce que tu ne sais pas donner te possède", elle a un jour donné ce livre. Les hasards de la vie ou plutôt la bienveillance d'un amour désormais perdu le lui ont rendu.

Palloma perçoit encore et toujours dans ce livre "des secrets de bonheur" hélas, elle ne sait toujours pas les mettre en oeuvre.

20 août 2007

Xinran

good_wom

Traduit en français sous le titre "Chinoises", ce livre nous parle, à nous les femmes, mais pas seulement...l'occidental qui sommeille en nous, quelque soit notre sexe, est forcément touché.                                                                                          Xinran est une journaliste chinoise qui a animé dans les années 90 une émission à la radio "Mots sur la brise nocturne"...Elle a surtout réanimé la parole des femmes...En dépit de toutes les barrières, les entraves à la liberté d'expression, elle a permis à des femmes de raconter leur histoire en restant dans l'anonymat. Leur point commun à toutes, c'est une vie ravagée par la révolution culturelle et ses avatars.  Ces histoires nous sont contées au travers de mots simples, comme s'il n'y avait pas de place pour les fioritures dans l'horreur. Paradoxalement, le versant poétique de la Chine est lui aussi présent, des métaphores, des adages jonchent les pages du livre et lui donnent des bouffées d'oxygènes et de sagesse ancestrale (comme celui-ci : "Si vous vous tenez droit, pourquoi redouter que votre ombre soit tordue?").

Palloma a dévoré ce livre parce qu'elle a toujours faim. Faim d'apprendre, faim d'élargir ses connaissances, faim de l'humanité ou plutôt de l'humain dans le moindre de ses recoins, y compris les plus sombres...   

                                                                                                                                                                                                      

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